La fouine est un petit mammifère carnivore que l’on retrouve généralement en Europe et en Asie. Connu pour son caractère fort curieux et ses mœurs nocturnes, cet animal dérange et fascine plus d’un par sa taille miniature et sa malice. Toutefois, il est également connu pour être un sacré fauteur de trouble. Si votre habitation est à proximité de son habitat naturel, il ne reculera devant rien pour marquer sa présence. Ce sera le comble si vous avez un poulailler, car les revers qu’elle peut vous infliger seront considérables. Cet article se fait le plaisir de mettre à nu ce mammifère en vous le faisant amplement découvrir.
La fouine : Biologie et nutrition
Avant de penser à irrémédiablement se débarrasser de ce mammifère, il serait au moins judicieux de mettre un point d’honneur à connaitre ses habitudes alimentaires et son ossature. Une telle démarche vous permettra en effet de prendre des mesures pour moins rendre votre habitat accueillant pour elle. Votre première quête de savoir sur cet animal doit se baser sur sa biologie, car ce volet vous sera utile pour les attaquer. Sachez que la fouine dispose de deux jambes courtes et d’un corps de petite taille. Les mâles sont plus grands que les femelles. Ce carnassier chasse en milieu humide et plein de verdure. Raison pour laquelle on les retrouve généralement dans les rivières et marais. Leur alimentation est variée, et elle adore manger des œufs de toute espèce confondue, de petits serpents ainsi que des reptiles. Ce mode d’alimentation fait d’elle un véritable nuisible pour les éleveurs. Il n’hésite pas à s’en prendre à la volaille, mais aussi aux autres mammifères tels que les lapins, les souris, les gouffres. Aussi, en période de pénurie alimentaire, il n’hésitera pas à s’en prendre aux oiseaux.
La Fouine : Un vecteur de maladie
Généralement, la proximité d’un rongeur près d’une habitation fait courir à ses occupants des risques d’infections par une maladie. Bien que dans le cas de la fouine les risques soient marginaux, il n’en demeure pas moins qu’ils existent. Le premier facteur à risque est la morsure de cet animal. Sachez-le, lorsqu’elle se sent menacer, elle peut bien mordre. Ce faisant, l’animal est porteur de bactéries qui peuvent vous faire courir le risque d’une grave infection. Cela est d’autant plus vrai en cas de morsure sanglante. Second facteur à risque est la rage. À l’instar de tous mammifères, la fouine peut également contracter cette maladie virale. Ce qui nous incite à vous conseiller de rester à bonne distance d’un mammifère présentant des signes d’agressivité, car en cas de morsure vous risquez sans aucun doute de la contracter. En cas d’absence de traitement, la mort peut subvenir.
La Fouine : Comment s’en débarrasser ?
Avoir une habitation dans son milieu naturel est très certainement l’une des premières raisons d’envahissement par cet animal. Malheureusement, cette cohabitation peut être nuisible lorsque vous élevez des animaux susceptibles d’être des cibles de choix pour ce mammifère. Vous avez peut-être prévu installer une barrière autour de votre propriété ? Si c’est le cas, votre clôture doit remplir certaines caractéristiques. Afin de pallier la menace des animaux comme la fouine, la belette et tous autres petits animaux, votre clôture doit au moins avoir cinq mètres de haut et revêtir une construction à base de fil de fer solide.
Aussi, nous vous conseillons également de placer des chiffons imbibés d’essence sur la clôture tout en prenant soin de les éloigner des objets inflammables. Pour un piège à fouine bien réussi, il vous faudra généralement l’enfouir dans un trou puisque les pièges placés en surface ne sont que d’une efficacité relative. Ainsi, lorsque vous placez votre piège aux abords d’une rivière, il vous faudra creuser un trou et y mettre l’appât. Il vous faudra également par la suite prendre le soin de bien dissimuler le piège afin que ce petit futé ne se doute de rien.
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La Fouine : Comment la piéger autour d’une rivière ?
La présence d’une fouine près d’un lit de rivière devrait généralement être sans incidence pour le quotidien de l’homme. Toutefois, l’inquiétude n’intervient que lorsque vos enfants ont tendance à s’amuser autour de ces cours d’eau. Vos bouts de chou pourraient être victime d’une morsure de fouine, ce qui pourrait les conduire à contracter la rage ou d’autres maladies infectieuses. Dénuer de tout scrupule, ces animaux n’hésiteront pas à infliger d’énormes revers à votre élevage, tuant plus d’animaux qu’il n’en faut pour leurs alimentations. Elle peut donc s’en prendre aux œufs de vos poulaillers, à vos poussins, aux canetons voir plus. Compte tenu de sa très haute nuisibilité, nous vous conseillerons de vous débarrasser de ce mammifère dès que vous constatez sa présence.
Procédez dans un premier temps à la destruction de leurs terriers ou à l’inondation des canalisations. Cette astuce permettra de les empêcher de prendre par vos canalisations pour se retrouver dans vos locaux. Vous éviterez ainsi une visite impromptue de ce carnivore. Le revers de cette méthode est que vous risquez de tuer ces animaux. Ce faisant, vous risquez de vous attirer les foudres de ces différentes organisations de protection animaliers. Optez donc pour une solution moins létale en les piégeant et en les éloignant de votre habitation. Pour piéger cet animal, l’idéal comme appât serait une viande fraiche, du poulet et même des œufs. Une fois à votre merci, nous vous conseillons de le retirer du piège tout en prenant le soin de ne pas vous faire mordre.
La fouine : Comment la piéger dans votre jardin ?
La fouine et sa cousine les belettes ne chamboulent pas souvent nos jardins pour de la nourriture. En effet, ces créatures sont carnivores. Toutefois, si vous habitez près d’une berge, il vous sera loisible de les apercevoir, car ils s’aventureront dans l’environnement immédiat de votre maison.
De façon globale, la fouine est un éternel insatisfait, ce qui la pousse à être en quête constante de source de nourriture. À son menu cité plus haut, il également précisé que la fouine est une menace constante pour les oiseaux et leurs nids. Donc si vous êtes un passionné de l’élevage d’oiseaux vous devriez vous méfier de la présence de ce petit carnivore. Nous vous suggérerons donc d’éloigner vos cages d’oiseaux pendant que vous réglerez l’équation “fouine”. De même, pensez à vous débarrasser des aliments qui pourraient les attirer serait une solution viable. Pensez également à maintenir vos ordures sous couvertures afin d’éviter qu’elles ne soient éparpillées.
À titre préventif, il vous faudra penser à ranger et nettoyer vos piles de bois dans des endroits clos, car les fouines sont de véritables funambules. Si en dépit de toutes ces précautions vous n’arrivez pas à vous débarrasser de ce carnivore, il vous faudra passer à la phase de piège. À ce stade, installez des moreaux de viandes ou des aliments frais pour chat dans le piège vous permettront d’optimiser au maximum vos chances d’attraper ce petit carnivore. Que la prudence vous guide lorsque vous attrapez l’animal pour le sortir du piège, car il essayera par tous les moyens de vous mordre. Identifiez ensuite un cours d’eau pouvant servir à abriter l’animal, car cela vous permettra de le tenir éloigné de vos habitations. Pensez par la suite à isoler votre jardin en installant une clôture. Aussi, enterrez votre barrière à quelques centimètres sous terre afin d’empêcher l’animal de le contourner via une canalisation souterraine.
Fonctionnement d’un piège à fouine
Votre piège à fouine doit être choisi selon la taille moyenne des fouines auxquelles vous êtes confronté afin de vous permettre de facilement les dissimuler. À l’achat, on est généralement confronté au choix d’un modèle à une ou deux portes. Chaque piège étant selon leurs usages très efficaces. En effet, les pièges à fouine à une porte sont reconnus pour la simplicité d’emploi qu’ils proposent. Ils sont plus faciles à utiliser, car l’emplacement du déclencheur est situé de façon à ce que l’animal la traverse avant d’atteindre l’appât. D’un autre côté, les pièges à fouine à deux portes détiennent également la même efficacité. Seulement qu’ici, l’animal peut pénétrer dans le piège en passant par les deux ouvertures. Multifonctionnel, vous pouvez également n’ouvrir qu’une porte pour plus de commodité.
Une fois l’acquisition de votre piège à fouine faite, il vous faudra à l’usage bien le positionner pour en tirer le plus d’efficacité possible. Pour ce faire, privilégiez les endroits où les animaux ont plus causé de dommages dans votre habitation, car cela renseigne sur leur fréquentation des lieux. Le cas échéant, reportez votre choix sur une zone à proximité du cours d’eau le plus proche, car l’animal est susceptible de fortement le fréquenter.
Cependant, si vous êtes toujours indécis sur l’endroit qui doit abriter votre piège, nous vous conseillons de choisir entre les endroits suivants : l’intérieur d’une grange ou d’un poulailler, le long d’une rivière ou d’une marée ou à côté d’une ferme. Il faut savoir que les fouines préfèrent la pénombre et la discrétion. Placer votre piège à découvert serait un échec cuisant. Placez-y l’appât et dissimulez-le. Pour le leurre, nous ne cesserons jamais de le répéter, utiliser un aliment frais, car elle dispose d’un très bon odorat. Des poissons frais, des entrailles de poulet… feront par exemple l’affaire. Les fouines étant des carnivores, elles sont friandes de la viande fraiche. Vous pouvez donc vous en servir pour causer leurs pertes.
Toutefois, certains chasseurs professionnels conseillent de placer des graines d’avoine tout autour de l’entrée du piège à fouine. Cela aura le mérite d’attirer d’autres rongeurs qui constituent le plat de résistance de la fouine. Vous ferez ainsi d’une pierre deux coups. Dans toutes les hypothèses, disposez votre piège de manière à ce que l’animal puisse y entrer complètement et marcher sur le déclencheur avant d’atteindre l’appât. Vérifiez également que l’appât est bien enfoui au fond du piège et bien éloigné des cloisons afin d’éviter que l’animal ne se serve sans pour autant tomber dans le piège. Une fois ces instructions suivies, procéder au réglage de votre piège afin que la partie de chasse commence. Assurez-vous que rien n’entrave le processus de déclenchement du levier de votre piège. Une fois toutes ces étapes franchies, surveillez constamment votre piège afin de pouvoir y extraire la fouine qui serait tombée dans le piège.
Comment s’offrir le meilleur piège à fouine ?
Hormis les méthodes naturelles pour se débarrasser de ce nuisible, vous trouverez également certaines pièces entrant dans la conception d’un bon piège à fouine sur les différentes plateformes de vente. L’avantage ici est que vous n’avez besoin d’aucune qualification pour fabriquer un piège à fouine qui puisse efficacement et rapidement capturer une fouine. Mais encore faut-il que les outils soient de bonne qualité.
Pour commencer, nous conseillons de vous porter vers des cages qui vous permettront de les capturer et non de les tuer. De plus, il est primordial d’avoir une zone d’accès éloignée de votre habitat où elles seront relâchées.
Un autre point crucial tient des matériaux de fabrication. Très diversifiés, vous serez confronté à un problème de choix du matériau de conception du piège à fouine. Nous vous suggérons donc d’opter pour un modèle en acier inoxydable. Les pièges à fouine conçus à l’aide de ce matériau peuvent être installés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, car ils résistent parfaitement aux intempéries. Pour finir avec ce volet, assurez-vous que votre piège à fouine épouse vos besoins.
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Description de la fouine
Ce mammifère mesure en moyenne entre 40 à 54 centimètres pour une masse corporelle comprise entre 1,1 et 2,3 kilogrammes. Son espérance de vie s’étend en moyenne de 3 à 12 ans en liberté. Toutefois, en captivité ou en élevage, l’expérience de vie de la fouine peut atteindre 18 ans. Il arrive parfois que la confusion survienne dans la distinction de la fouine et de sa cousine la Martre des pins. Le critère prédominant de distinction réside dans une analyse très poussée de leurs pelages. En effet, il faut distinguer la couleur du pelage sous la gorge, le poitrail et le haut des pattes. Ce faisant, la martre arbore une couleur jaunâtre sur le poitrail tandis que chez la fouine une tache blanche couvre sa gorge, le haut des pattes antérieures, et son poitrail. Aussi, le dessous des pattes de la martre est poilu ce qui n’est toutefois pas le cas de celle de la fouine.
La fouine : Quid du comportement social ?
En ce qui la concerne, la fouine est généralement un animal solitaire. En dehors des périodes de reproduction, cet animal évite ses congénères. La fouine est également un animal territorial. Dès lors qu’elle s’est installée sur un territoire, elle marque son espace de ses sécrétions et le défend contre ses congénères de même sexe. L’étendue du territoire sur laquelle elle exerce son hégémonie peut varier, mais n’est jamais supérieure à celle de la Martre des pins. Cette variation pouvant être comprise entre 0,5 à 4 km² et varie en fonction du sexe. Le territoire des mâles étant plus conséquent que celui des femelles.
Mode de reproduction
La femelle de cette espèce met bas une fois par an, en mars ou en avril. Toutefois, la mise bas a généralement lieu pendant l’été précédent. Cette période relativement longue (8 mois) est due à la dormance. Cependant, le temps effectif pendant lequel la femelle porte est d’une durée d’un mois. À la naissance, une portée de fouine peut contenir entre deux à cinq petits qui naissent aveugles et totalement nus. Il vous faudra attendre un mois pour enfin voir les petits ouvrir les yeux. De plus, il va également falloir patienter encore deux mois pour assister au sevrage des petits qui deviennent de par ce fait, totalement indépendants. Entre quinze et vingt-sept mois, elle atteint la maturité sexuelle et peut donc pérenniser l’espèce.
La fouine : situation géographique et habitation
On retrouve une forte densité de fouine dans une grande partie de l’Eurasie (terme pour désigner l’Europe et l’Asie). Sa répartition prend d’abord en compte l’Espagne et une bonne partie de la Mongolie, en passant par l’Europe du Sud et central et en prenant également en ligne de compte l’Asie centrale. Cette espèce est toutefois absente aux iles Britanniques. À des fins commerciales, une population de fouine a été introduite dans l’état du Wisconsin aux États-Unis.
Pour ce qui relève de son habitation, retenons que la fouine est un animal capable d’occuper un milieu très varié. Comme nous avons pu le voir, elle peut vivre près des marées ou rivières. Elle vit aussi spécialement dans les campagnes, mais également dans les environnements immédiats des habitations de campagne et parfois de ville. Cet animal est la seule espèce proche de la martre à ne pas vivre exclusivement dans les forêts. Elle se porte donc partout où il ya de la nourriture.
La Fouine : Ces rapports avec l’homme
Cet animal et l’homme entretiennent parfois des rapports bien singuliers en termes de cohabitation. Se livrant parfois à une cohabitation pacifique, mais aussi à une guerre territoriale permanente, la présence d’une fouine peut parfois passer inaperçue, mais des fois vous risquez vraiment de la sentir.
L’homme, une menace pour la fouine
Conscients du fait que cette espèce a une alimentation variée et exclusivement basée sur de la viande fraiche, les hommes développent parfois des actions qui tendent à miner cette chaine alimentaire. Ce faisant, certains anticoagulants dont fait usage l’homme contre les rongeurs (alimentation de la fouine) ont pour but d’empoisonner toute la chaine alimentaire. La mort ne survient pas immédiatement lors d’un empoisonnement à l’anticoagulant. Les victimes sont sujettes à une agonie de plusieurs jours après avoir consommé l’appât empoisonné. La fouine étant un carnivore qui s’attaque généralement aux proies faibles, elle va repérer le rongeur empoisonné et consommer. Ce faisant, elle s’empoisonne elle-même. Aussi, les luttes contre ses proies favorites interviennent généralement au printemps. Cette période est celle de l’augmentation de la population des rongeurs, mais aussi de la mise bas des fouines. Nous convenons donc qu’une fouine empoisonnée en avril augmente la probabilité d’extermination de toute sa progéniture.
Les dommages causés
Cette lutte ouverte contre cet animal n’est pas sans cause. En effet, lorsque vous êtes éleveurs de volailles, vous risquez très fortement de ne pas l’apprécier. Elle dévaste le poulailler lorsqu’elle est en quête de nourriture. Excité par l’alerte donnée par les poules, ce carnivore s’en prendra à tout ce qui bouge. Aussi, bien que son alimentation soit essentiellement constituée de viande fraiche, il n’est pas exclu qu’elle puisse avoir une attirance pour les produits végétaux (baies et fruits). Cet aspect de son alimentation la conduira à visiter votre verger. Elle ronge tout ce qu’elle peut. Elle s’attaquera donc aux circuits électriques de votre voiture, à l’isolation de votre maison. Ce qui lui fait endosser la casquette de « nuisible ».
Cependant, dans un passé et à géographie lointaine (Rome antique), elle était utilisée comme moyen de dératisation. Elle n’est toutefois pas aussi loin cette époque, car elle tient toujours office de police sanitaire aux abords des habitations humaines. Elle affectionne vivre à proximité des habitations ou dans les toits des maisons. Ses actions et son activité nocturne sont fortement susceptibles de déranger les occupants des lieux. Elle peut donc vous déranger en déchiquetant vos matériaux d’isolation, en produisant des cris ou des odeurs, qui sont pour la plupart issues des charognes qu’elle laisse derrière elle.
La fouine : Une espèce protégée
Sa vulnérabilité a fait naitre la compassion de plusieurs organisations qui voient d’un mauvais œil que cet animal est chassé et tué impunément. Leurs actions sensibilisent à plutôt faire usage de moyen moins létal pour s’en débarrasser. Pourquoi ne pas la piéger et la relâcher loin de vos habitations ?
Côté législation, retenons qu’elle est sujette à une législation évolutive. D’abord, elle est classée comme préoccupation mineure par L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), car n’étant pas une espèce en voie de disparition. Jusqu’en 2009 en France, un arrêté le classait comme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts ». En 2014, le Conseil d’État français a dans un premier temps mis fin à cet arrêté avant de l’inscrire comme espèce protégée dans plusieurs départements français.